Femmes des lumières
et de l'ombre
Marie-Rose Abomo-Maurin
Docteure NR, HDR, elle est l'auteure de nombreux articles et ouvrages scientifiques. Ses domaines de recherche concernent les littératures francophones écrites, les littératures orales et écrites en langues bantou d’Afrique centrale, pahouine, l’ethnolinguistique. Elle est également romancière, nouvelliste, poète, dramaturge, traductrice et préfacière.
Julien Alexis
Chargé des projets territoriaux au Fonds Régional d’Art Contemporain de la région Centre-Val de Loire, est également historien de l’art spécialisé dans les représentations ésotériques, notamment autour du personnage de la sorcière dans l’iconographie du XVIIe siècle. Sa communication lors du colloque en 2021 lui a permis d’explorer de nouveaux champs de recherche, comme celui des personnages féminins dans les séries télévisées.
Joëlle Bélard Ruchonnet
Elle est traductrice littéraire. Avant de se consacrer à la traduction, elle a étudié l’histoire de l’art, la littérature moderne et l’histoire de l’Amérique latine entre la Suisse et la France. Ses années en Espagne et en Colombie lui permettront de réunir ces passions autour du passage des langues. De retour en Suisse et récemment titulaire d’un master en traduction, elle traduit des œuvres théâtrales, des articles et des recherches – en particulier de problématiques féministes.
Mounia Boulaarassi
Spécialiste en sciences sociales et en communication médiatique, avec une solide expertise en matière de genre, a obtenu son doctorat avec mention très honorable et félicitations du jury et a mené de nombreuses enquêtes sociologiques pour des études nationales, y compris pour l’ONU. En plus de son travail de recherche, elle a réalisé un projet mettant en lumière les femmes anciennes résistantes au Maroc.
Aurélie Bouvart
Est membre de l'Atelier Genre(s) et Sexualité(s) de l’Université libre de Bruxelles où elle termine un doctorat en histoire coloniale. À travers l'examen de procès judiciaires de femmes colonisées, sa thèse questionne la place des transgressions féminines dans la société coloniale du Congo belge tardif et leur traitement par la justice pénale.
Mara Capraro
Mara Capraro, titulaire d’un master recherche binational en études italiennes-études françaises, est actuellement doctorante dans les laboratoires LUHCIE et Litt&Arts de l’Université Grenoble Alpes. Sa thèse, dont le titre est « È stata una lezione di letteratura. Formes et significations de la prison dans l’oeuvre de Goliarda Sapienza », sera soutenue en décembre 2023.
Ophélie Colomb
Ophélie Colomb, docteure en histoire du droit, chargée d’enseignement à l’université de Bordeaux et chercheuse associée à l’Institut de recherche Montesquieu (IRM – Centre Aquitain d’Histoire du Droit), est l’autrice d’une thèse sur André Gide et François Mauriac. Ses recherches portent sur le mouvement Droit et littérature et l’apport des sources littéraires pour l’histoire du droit. L’histoire des droits des femmes et du genre est également l’un des axes de ses recherches.
Pauline Corre
Pauline Corre est doctorante en Études Germaniques (Histoire des idées) à l’université Paris Sorbonne, rattachée à l’UMR Sirice. Sa thèse, dirigée par Gérard Raulet, s’intitule “Appel à la violence. Théorie et pratique de la violence dans la culture politique de la RFA des années 1960 aux années 1970”.
Jöelle Constanza
Joëlle Constanza, docteur en lettres et linguistique, est aussi licenciée en psychologie et en sociologie. Tout d’abord institutrice, elle a fini sa carrière à l’Université de Tours en tant qu’enseignante français langue étrangère (FLE) auprès d’étudiants étrangers. Membre du Laboratoire Ligérien de Linguistique (LLL), elle travaille essentiellement sur le nom propre en langue et en discours et plus spécialement sur la nomination en discours.
Florence Costecalde
Florence Costecalde a écrit autour de la question du deuil d’un enfant le roman André Le Nôtre, (2000) (non publié à ce jour). Est paru chez Léo Scheer son récit La Beauté du geste, inspiré de la vie de la danseuse berlinoise de cabaret politique Valeska Ger (2022). Un texte théâtral (à paraître), est intitulé Gisèle H.
Emma Distel
Emma Distel, diplômée d’un master recherche en muséologie de l’École du Louvre, a soutenu son mémoire de recherche en octobre 2022, intitulé « La figure de l’artiste curatrice féministe de 1970 à nos jours en Europe ». Elle est membre du laboratoire corps genre arts rattaché à l’association EFiGiES (Association des jeunes chercheur-euses en études féministes, genre et sexualités), activité grâce à laquelle elle continue sa pratique curatoriale. Elle s’intéresse aux arts empreints des questions liées aux féminismes, au genre, ainsi qu’à leur mise en exposition.
Marine Deregnoncourt
Diplômée d'un double master en latin/français et musicologie et agrégée en latin/français à l'Université Catholique de Louvain, , Belgique), a soutenu avec succès, le 16 février 2023, une thèse de doctorat, sous la double direction de Sylvie Freyermuth (Université du Luxembourg) et de Pierre Degott (Université de Lorraine), intitulée : « Figures de l'intime et de l'extime : réflexion autour du jeu de Marina Hands et Éric Ruf face à Phèdre de Jean Racine et Partage de midi de Paul Claudel ». Après avoir été assistante de Sylvie Freyermuth, elle est devenue Research and Development Specialist, sous la supervision de la professeure précitée à l'Université du Luxembourg.
Katherine Doig
Katherine Doig, maîtresse de conférences à l’université de Strasbourg, travaille principalement sur une forme littéraire: la fiction longue dont le texte est intégralement composé d’une longue lettre unique, forme hautement métapoétique qui souligne et fait vivre les problématiques inhérentes à toute écriture littéraire, et qui pose, par l’implication d’un je, d’un tu et d’une adresse, des questions philosophiques, pragmatiques et éthiques sur la manière dont la parole constitue et détermine notre relation à l’altérité.
Sandrine Gauvin
Sandrine Gauvin, passionnée d’histoire, est autrice et metteuse en scène. Ses textes puisent leur narration dans des grands évènements historiques comme la Guerre Froide avec Berlin, de l’autre côté du mur. Depuis de nombreuses années, elle s’intéresse aux droits des femmes d’un point de vue sociétal, historique et politique. Sa pièce de théâtre Olympe de Gouges – Robespierre, une histoire de la Révolution Française a été créée dans le cadre du mois des droits des femmes 2019 à L’Haÿ-les-Roses (94). Elle travaille sur un nouveau spectacle mêlant l’histoire de la Région Centre – Val de Loire et celle de l’oppression des femmes avec La chasse aux sorcières, récit de femmes oubliées.
Saidi Hafsa
Saidi Hafsa est chercheuse en histoire contemporaine, membre de l’association Dirasette à la faculté des sciences humaines et sociales de Tunis.
Nicole Laval-Turpin
Nicole Laval-Turpin a été professeur de Lettres classiques à Orléans, en lycée, à la faculté et en classes préparatoires. Un doctorat de littérature portant sur les femmes poètes de la Belle Époque l’engagea à poursuivre ses recherches autour des écrivaines oubliées de 1870 à 1950. Membre de la société des amis de Colette, elle publie dans les Cahiers Colette et anime pour la section orléanaise Guillaume Budé des ateliers de latin, étymologie, mythologie et littérature. Enfin par des lectures à voix-haute, elle s’efforce de transmettre les pages de notre patrimoine.
Agathe Meridjen
Agathe Meridjen est doctorante en 2e année de sociologie (laboratoire Sophiapol, UPN), archiviste des fonds de la Maison de Charenton (Archives départementales 94, fonds médicaux XVIIe-XXe siècles).
Quentin Petit Dit Duhal
Quentin Petit Dit Duhal est docteur en histoire de l’art et a soutenu sa thèse sur les représentations d’une identité de genre non-binaire en 2022, à l’université Paris Nanterre (HAR) et en codirection internationale avec l’Institut de Recherches et d’Études Féministes de l’Université du Québec à Montréal. Il est également chercheur et rédacteur du carnet de recherche Hypothèses « Histoire de l’art contemporain, genre et sexualité », auteur d’articles scientifiques publiés à l’international et est à la direction de plusieurs numéros de revues (Écrans, Images Re-vues, Ex_situ).Il s’intéresse aux questions liées aux gender studies, aux queer studies, au posthumain et de manière plus générale à l’art engagé à partir de la seconde moitié du XXe siècle.
Virginie Piedra-Gauthier
Virginie Piedra-Gauthier, professeur d’espagnol au lycée Voltaire à Orléans, a participé par 3 fois au colloque Femmes des lumières et de l’ombre pour présenter Dolorès Ibarruri, Concepcion Arenal Ponte, Sainte Thérèse d’Avila, communications publiées dans les actes édités chez L’Harmattan.
Marie Rosier
Marie Rosier est docteure en Études Hispaniques et chargée de recherche à l'Université de Lausanne dans le cadre du projet "Imaginaires lesbiens dans la littérature en espagnol" financé par le Fonds National Suisse (https://wp.unil.ch/grouperecherche-illes/). Elle a publié de nombreux articles sur la littérature hispanophone ultra-contemporaine autour du genre et des imaginaires lesbiens. Chanteuse du groupe Les Butches du Rhône, elle se consacre également à la traduction et à l’écriture.
Aya Umezawa
Aya Umezawa est maîtresse de conférences à l’université Meijigakuin. Après sa thèse de doctorat sur la représentation des prisons en France au XIXème siècle, dirigée par Dominique Kalifa et soutenue en 2012 à l’Université Paris I, elle publie de nombreux articles en français sur le thème du crime à la croisée de l’histoire et de la littérature. Shūjin to kyōki (Les Prisonniers et la folie), publié au Japon en 2019, a reçu le Prix Shibusawa-Claudel et le Prix de la fondation Suntory.
Céline Weck
Céline Weck, professeur agrégée d’allemand à l’IUT de Mulhouse, docteur en Études germaniques, membre du Laboratoire de recherche ILLE, Université de Haute Alsace, ses domaines de recherche sont la poésie allemande contemporaine (Sarah Kirsch, Helga M. Novak), la littérature enfantine, la littérature féminine.